Je rappelle l’importance pour la Convention Européenne des Droits de l’Homme de la Liberté de pensée, de conscience et de religion.

Il est prévu explicitement que toute personne a droit à cette liberté et que ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites.

La décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme du 25/05/1993 nous permet de réaliser, dans la pratique, l’importance de cette liberté, je cite donc :

« Telle que la protège l’article 9, la liberté de pensée, de conscience et de religion représente l’une des assises d’une société démocratique au sens de la Convention. elle figure, dans sa dimension religieuse, parmi les éléments de l’identité des croyants et de leur conception de la vie, mais elle est aussi un bien précieux pour les athées, les agnostiques, les sceptiques ou les indifférents. Il y va du pluralisme – chèrement conquis au cours des siècles – consubstantiel à pareil société. »

Cette définition me semble très étudiée et mérite une réflexion qui, à l’évidence, peut permettre une meilleure vie spirituelle et démocratique.

Gwénaël PIERRE

Le 15 mars 2021